L'iconographie du Condor des Andes apparaît sur les timbres de nombreux pays de l'Amérique du Sud comme l'Équateur en 1958, l'Argentine en 1960, le Pérou en 1973, la Bolivie en 1985, la Colombie en 1989, 1992, 1996, le Chili en 2001, le Venezuela en 2004. L'image du condor se retrouve sur les différentes armoiries des pays andins comme sur celles de la Bolivie où le condor, oiseau national de la Bolivie et situé au-dessus des armes, symbolise l'horizon sans limite du pays ; sur celles du Chili où il représente la force ; sur celles de la Colombie où il est à la fois emblème national et synonyme de liberté ; sur celles de l'Équateur où il représente le pouvoir, la grandeur et la valeur du peuple équatorien ; et enfin sur les anciennes armoiries du Pérou (1821-1825) où, associé au lama, ils symbolisaient ensemble le règne animal. C’est le plus petit animal parmi les camélidés andins. Mais parfois leur nid se situe dans des aires plus accessibles par terre, où ils le défendent alors activement[2]. En effet, le Condor des Andes, comme plusieurs vautours du Nouveau Monde, pratique l’urohydrose1 (uriner volontairement sur les écailles de ses pattes) pour refroidir par évaporation son corps en cas de grandes chaleurs[2], un peu comme le corps humain le fait en transpirant. Il est bien adapté à la vie dans les Andes. La cordillère des Andes, s'étend sur plusieurs pays : l' Argentine, la Bolivie, le Chili, l' Équateur et le Pérou. Le plumage brunâtre et l'absence de collerette blanche distinguent les jeunes des adultes. Mais celui-ci expose l'espèce à une situation de relative fragilité reproductive, en partie compensée par sa longévité exceptionnelle et par les soins dont le couple entoure longtemps son poussin, dont la maturation est assez lente et l'éducation longue ː son apprentissage consiste à mémoriser la configuration du terrain, les itinéraires lointains, à savoir débusquer la nourriture, à éviter les dangers[4]. Le tatou des Andes est une espèce endémique de l’Altiplano andin que l’on retrouve en Bolivie, au Chili, en Argentine et au Pérou, et dont la population a malheureusement diminué de 30 % en dix ans. Son pelage est d’une couleur marron clair sur le dos et sur presque toute la partie extérieure de son corps ; mais le poitrail, le ventre et l’intérieur des pattes sont de couleur blanchâtre. La saison de reproduction a lieu de février à juin au Pérou, et en septembre-octobre au Chili[3]. Il repère les dépouilles lors de ses "tournées d'inspection" systématiques de son territoire, raison de ses longues séances de vol planant couvrant de grandes étendues, et grâce à sa vue exceptionnellement perçante ; mais le condor des Andes possède un odorat très médiocre par rapport à celui d’autres oiseaux[1], par exemple si on le compare avec le Grand Urubu, son pourtant proche cousin de la famille des Cathartidés. Réconciliation confortée par les initiatives locales, nationales et internationales de protection de la nature, ainsi que par les revenus qu'engendre le tourisme de contemplation de ce superbe animal dans son milieu naturel[36]. Les chasseurs le laissent se gaver pour l'alourdir, puis sortent de leur position de guet en criant et courant vers lui. Sa tête est nue et uniformément noire en temps habituel. Le condor est considéré comme quasi menacé par l'UICN. Vivant à des altitudes de 3 000 à 5 000 m, généralement sur des rochers inaccessibles, le condor est essentiellement charognard. Et il est vrai que depuis que le gibier sauvage ː le daim, la vigogne et le guanaco (l'ancêtre sauvage du lama), a quasiment été anéanti par les chasseurs, le condor est obligé de se rabattre pour se nourrir sur les dépouilles du bétail domestique[4]. Les Nazcas au Pérou ont sculpté à la surface du désert de Nazca un géoglyphe géant représentant un condor entre 300 av. La vigogne peur atteindre 1,30 mètres de la tête jusqu’aux sabots. Le Condor des Andes est principalement un charognard qui se nourrit de cadavres d'espèces diverses, notamment ceux de la famille des camélidés tels la vigogne, l'alpaga, le lama ou bien le guanaco, mais aussi de cadavres de bétail comme les moutons ou les bœufs. Ces animaux, de la famille des camélidés, sont tous originaires de la cordillère des Andes, chaîne de montagnes traversant entre autres le Pérou, le Chili, l'Argentine, la Bolivie et l'Equateur. En poursuivant votre navigation, vous acceptez l’utilisation de cookies qui nous permettent de collecter des statistiques sur les visites et vous proposer du contenu de meilleure qualité. C'est un grand vautour noir avec une collerette de plumes blanches autour de la base du cou et, en particulier chez le mâle, de grandes taches blanches sur les côtés. Comme la plupart des oiseaux charognards, il ne porte pas de plumes sur la tête, à l'exception d'un léger duvet plus clairsemé que celui de son lointain cousin eurasiatique le Vautour fauve par exemple. Le mâle adulte présente une crête importante sur la tête et débordant sur le bec, ainsi que d'autres caroncules sur la face et sous le bec, ainsi que des lobes charnus sur le cou[3]. On dit alors qu'il peut réussir à s'emparer de jeunes enfants, ou de petits animaux de ferme (comme moutons et chèvres). Le recul des grands prédateurs (puma, jaguar), qui lui fournissaient des carcasses dont il consommait les restes, a aussi raréfié ses sources de nourriture. Ces animaux peuvent supporter des charges de 90 kg pendant 12 heures d'affiler. Estimée par l'UICN en 2009 à environ 10 000 individus sur une aire de répartition de 2 540 000 km2, la population du condor des Andes est en décroissance continuelle depuis son enregistrement en 1977 à la liste des espèces menacées[39]. Le jeune est nourri par les deux adultes pendant plus d’un an, bien qu’il soit capable de voler vers l’âge de 6 mois[1]. En le comparant au zodiaque il se situerait dans la partie orientale de la constellation du Scorpion[64]. Sa taille moyenne est de 105 cm mais peut aller jusqu'à 130 cm avec un poids moyen observé de 9 kg à 12 kg[6]. Et ils inquiètent les spécialistes à cause du faible taux de natalité des condors des Andes[40] ː on l'a vu, la lenteur et la rareté de son cycle reproductif, ainsi que ses mœurs reproductives (dont la fidélité des couples), font que la croissance de l’espèce est très lente, et donc que la résilience de sa courbe démographique est longue à venir après ces épisodes de morts collectives (qu'on voudrait croire vraiment accidentelles). Une fois accouplé, il restera avec sa compagne la vie entière, indifférent aux tentations qui pourraient briser son couple » (Emmanuel Monnier, Science & Vie n° 1221[30]]. Une autre partie des camélidés aurait émigré vers les territoires du sud et aurait trouvé un milieu idéal de survie dans les Andes centrales du continent. En Terre de Feu, les amérindiens Onas le nommaient « chalna » et les Yamanas « gurgu », « huairao » ou « huairu ». Néanmoins, bien que dans des proportions moindres et moins souvent que le mâle, elle a elle aussi la faculté de faire changer la couleur de la peau de sa face et de son cou nus, en fonction de son état émotionnel, notamment lors de la saison de l'accouplement, pour indiquer son état de disponibilité. J.-C. et 800 de notre Ère. Un rêve d’enfant mais aussi un vrai défi que Serge Vincenti et ses deux coéquipiers, Jean-Yves Guéguéniat et Hervé Lamouche n’ont pas hésité à relever. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. « Regardez un lama dans les yeux et vous verrez sans doute les plus beaux paysages du monde, effleurez-le du bout des doigts et vous toucherez tout l’or des Andes… » citation dont je ne connais pas l’auteur mais reprise par Mr Petit dans un article de presse. Cette caractéristique en a fait pour les peuples précolombiens un intercesseur entre la terre et le ciel[19], un messager de transcendance, et par exemple « les Incas déposaient des momies dans ses nombreuses niches [abandonnées] car ils croyaient que le condor transportait les âmes vers l’au-delà[13] ». [...] Le carbofuran pour sa part, est responsable de 66 des 90 derniers décès de condor recensés[40] ». Beaucoup de traits de leur comportement instinctuel sont donc orientés vers l'économie maximale d'énergie. Vidal de La Bl., Princ. « Ce n’est pas avant six ans que le jeune condor perd ses plumes d'un marron sale pour se parer de l'étonnant plumage blanc et noir de l'adulte[4] ». Le condor a donc recours à son puissant bec crochu pour dépecer ses proies[1], les maintenant seulement au sol sous son propre poids pour une courte durée. Il est attesté au zoo dès 1942. Le lama est l'espèce la plus connue de la famille des camélidés sud-américains, il est présent sur toute la cordillère des Andes. Mais ces phénomènes sont rares. Condor des Andes femelle immature qui survole la Laguna Tonchek, dans le parc argentin Nahuel Huapi. « Où que la mort frappe, ce fossoyeur de la nature n'est jamais loin pour nettoyer au plus vite une carcasse[4] ». Elle a une figure fine et des mouvements harmonieux. La période de gestation est de 340±10 jours. En moyenne, il se nourrit de 900 grammes de viande par jour[37]. A l’instar de leurs cousins les vigognes et les guanacos, ces chameaux sans bosses vivent tous à des altitudes situées entre 3000 et 4500 mètres dans la Cordillère des Andes. Le lama ou l'âne des Andes Animal de charge par excellence, il est domestiqué depuis l'époque Inca. Or le Condor des Andes est un charognard remarquablement efficace grâce à ses techniques systématiques de repérage, à son excellente mémoire des itinéraires et de la topographie de son vaste territoire, et grâce à ses moyens de détection exceptionnels (la vue particulièrement). Voir l'émargination importante (ou écartement des grandes rémiges en bout d'aile), qui n'est pas sans évoquer le "déroulé" des doigts du pianiste réalisant un accord arpégé. Le grand oiseau tente de se libérer en assénant au taureau des violents coups de bec. En ce lieu, les Incas ont composé par un mélange complexe de roches naturelles et de roches taillées, les ailes déployées d'un condor prenant son envol. Une fois en vol, il se sert de ses grandes rémiges primaires (longues plumes en bout d'aile) pour contrôler sa progression en faisant varier la quantité d’air passant entre elles[1]. Mais contrairement aux autres rapaces la femelle est plus petite que le mâle pour une raison inconnue. En soi, peu importe qu'il soit tout nu : ce lama en céramique blanche sera à l'aise et se sentira comme chez lui dans votre cuisine (et ce, même si vous n'habitez pas dans les Andes, à plus de 5 000 mètres au-dessus du niveau de la mer).. Mais un lama nu, c'est un peu triste à voir. Condor des Andes mâle, avec caroncules (crête haute, excroissances, et crête basse sous le bec ici peu développée ː c'est un jeune adulte) ; iris doré et collerette immaculée (Sanctuaire animal de Cochahuasi, Písac, Département du Cuzco, Pérou). Il ne peut pas non plus être différencié par sa couleur qui se dégrade en de nombreuses tonalités. La dernière modification de cette page a été faite le 19 décembre 2020 à 11:11. Son habitat est essentiellement composé de prairies ouvertes et alpines non boisées. Si cet oiseau mange trop, il sera incapable de s'envoler à même le sol ; il devra attendre le processus de digestion, et, en cas d’alerte ou de danger, dégurgiter son repas. La vigogne, plus petite et plus sauvage, atteint à peine 1,30 mètres et a un pelage extrêmement fin, très coté, et de ce fait, fut un temps en danger d’extinction. Leur pointe flexible réduit aussi les turbulences qui pourraient déstabiliser l'équilibre subtil du vol de ce grand voilier planeur [20]. Dame Condor, reine des Andes, sous son meilleur profil, avec sa collerette plus fine que celle du mâle, au zoo de Cincinnati (États-Unis). Femelle adulte à la Cruz del Cóndor, Canyon de Colca, Pérou en mai 2013. D'ailleurs la CITES a inscrit cette espèce dans sa liste d'oiseaux dont la survie est gravement menacée[56]. Celle-ci est plus fine chez la femelle[14]. Sa chair est appréciée pour consommation. Une statue d'un condor réalisée par l'artiste est installée sur sa sépulture au cimetière de Saulieu en France[66]. Sa période de gestation est de 348-349 jours. Ó timbre coroa real pechada. Le sculpteur animalier français François Pompon (1855-1933) a réalisé différentes statuettes à l'effigie du condor[65]. De par sa composition en coton choisit spécialement pour sa douceur et ses bretelles sans manches la barboteuse bébé fille et garçon lama des andes laissera une liberté de mouvement complète à votre bambin tout en lui assurant un bon confort, une douceur et un bien-être qui ne le laissera pas de marbre. Condor des Andes mâle adulte au zoo d'Amnéville en 2014, aux caroncules plus développées. Mais il doit la consommer sur place, car il ne pourrait pas même emporter un petit lapin. Le Condor des Andes est sédentaire et ne migre donc pas, mais il peut couvrir de grandes distances pour se nourrir et trouver des carcasses[3]. LE LAMA Le lama vit dans les régions montagneuses des Andes en Amérique du Sud. Le Condor des Andes est principalement un charognard qui se nourrit de cadavres d'espèces diverses, notamment ceux de la famille des camélidés tels la vigogne, l'alpaga, le lama ou bien le guanaco, mais aussi de cadavres de bétail comme les moutons ou les bœufs. lama \la.ma\ masculin Camélidé domestique d’Amérique du SudAu jour tombant, il allait traire, pour la troisième fois, ses lamas, et prenait un repas frugal à la clarté de la lune, ou à la lueur des étoiles. Kofi Annan, Secrétaire général de l'ONU, a même fait du condor des Andes un symbole de l'amitié entre les peuples, à travers le célèbre thème d'El cóndor pasa découvert et aimé dans sa jeunesse, dans son discours de réception de la Grand-Croix du Condor des Andes en Bolivie en 2003[54]. En dehors du fait que la taille du condor lui permet de s'imposer en premier dans ce festin partagé, c'est aussi pour cela que les urubus lui laissent volontiers la priorité, ce qui a aussi l'avantage d'éviter des conflits qui seraient coûteux en énergie comme on l'a vu. De même, la fondation argentine Bioandina a lancé en 2003 un programme international de réintroduction de Condors des Andes dans certaines régions de la côte Atlantique comme dans la petite localité argentine de Sierra de Pailéman, dans la province de Rio Negro en Patagonie. Mais les bains de soleil sont également utiles à l’entretien des plumes ː durant le vol à haute altitude, les vents violents peuvent déformer les extrémités des rémiges. À la différence de ceux des oiseaux de proie ou des vautours de l'Ancien Monde par exemple, ses pieds ne sont donc pas ou peu utilisables comme arme, ni comme organe de préhension (il ne peut emporter une proie par exemple, et pour le condor donc, "c'est à consommer sur placeǃ..."[2])[17] ; et ils rendent aussi un déplacement arboricole plus difficile que la marche au sol. Le Condor des Andes est un oiseau facilement reconnaissable sauf peut-être quand il plane très haut dans le ciel où on peut le confondre avec l'Urubu à tête rouge (Carthates aura) ou bien l'Urubu noir (Coragyps atratus) qui sont tous deux charognards et présents dans l'aire du condor, et tournent au-dessus des carcasses d'animaux. On dit même qu’il y a 25000, on pouvait trouver des animaux de type camélidés dans le sud des États-Unis. C'est seulement chez les Urubus à tête rouge, que les deux sexes, tout en étant d'apparence identique, présentent toutefois un léger dimorphisme pour la taille, mais chez eux, comme chez la plupart des rapaces, c'est la femelle qui a tendance à être plus grande et plus lourde que le mâle. De nature possessive, il peut être très agressif … On peut voir aujourd'hui assez facilement dans certains lieux préservés des Andes le couple de condors donner son splendide spectacle et planer majestueusement de concert en tournoyant et se croisant, parfaitement synchrones[4], et s'élevant par paliers en milieu de journée grâce aux courants d'air ascendants qui se forment du fait de la chaleur du soleil, par exemple au lieu-dit et mirador naturel de la Cruz del Cóndor dans le Cañon de Colca au Pérou, l'un des plus profonds au monde, aujourd'hui réserve naturelle pour le condor. Puis il passe la majeure partie de son temps à planer dans les courants thermiques créés par les vallées et les montagnes. Lorsqu'il est au fond du creux, il doit faire des efforts énormes pour réussir à décoller et monter plus fort que la pente qui l'entoure. Chez le Condor des Andes, la face, la couleur et la taille présentent des différences très remarquables, et c'est la femelle qui est plus petite ; un mystère de plus chez ce grand vautour. Son bec, adapté à son mode alimentaire, est puissant, en forme de crosse, large, crochu et tranchant ; il est gris foncé à la base et couleur ivoire au bout. La maintenance du plumage est très importante chez ces si grands oiseaux[3] » qui passent de longs moments à lisser, récurer et gratter leur plumage, seuls ou mutuellement au sein du couple. Le diamètre de la fibre d’alpaga est de 25±5 microns en moyenne. Nonobstant l'UICN a classé cette espèce en catégorie NT (quasi menacée), principalement du fait de sa chasse par l'homme sur une population d'espèce très faible[55]. Condor des Andes mâle adulte planant au-dessus du glacier Grey (Parc national chilien Torres del Paine, Chili), en 2009. Il était l'animal-totem du monde d’en haut (Haqay Pacha en quechua) dans la cosmovision andine, et faisait le lien entre le monde des vivants et le divin[19]. Series B, Biological Sciences, on aurait vu des condors jusqu'au sommet du volcan, On pourra entendre ici des cris d'aigle qui glatit ː, Bulletin of the Cooper Ornithological Club. Le condor peut vivre jusqu'à 50 ans en liberté et plus de 70 ans en captivité (certaines sources indiquent même jusqu'à 90 ans[15],[4]). >> LAMA & ALPAGA Le lama est le plus célèbre d’entre eux. Leurs perchoirs-dortoirs sont localisés dans des lieux inaccessibles aux prédateurs éventuels (comme les grands félins), et si possible protégés de la pluie. L'emplacement taxonomique exact du Condor des Andes et des six autres espèces de Vautours du Nouveau Monde reste flou[48]. « L'oeuf aussi peut être perdu par prédation[2] ». Les doigts solides et les pattes puissantes sont grisâtres à gris foncé, recouverts d'écailles rondes[2] et souvent blanchis par les déjections[15], comme leurs perchoirs habituels. lls ont une fibre (techniquement il s’agit de fibre et non pas de laine) moins dense que celle de l’alpaga dont le diamètre moyen est de 28 ±11 microns (mesure de longueur équivalente à un millième de millimètre). Il existe presque 50 couleurs différentes de lamas. Partis de La Paz en Bolivie, leur objectif… L’alpaga, dont le pelage est le plus populaire dans l’industrie textile, mesure environ 1,50 mètres de la tête jusqu’aux sabots. C'est aussi une espèce dite monotypique, ce qui veut dire que l'on ne lui connaît aucune sous-espèce aujourd'hui vivante. Ce combat qui se transforme en un véritable rituel représente la revanche des Indiens sur les conquistadores. C'est un animal domestique issu du guanaco, mais dont la domestication est fort ancienne. À la différence de son conjoint, ses yeux sont rouge sombre et elle est légèrement plus petite et plus fine que le mâle[3]. De même, le cou et la tête sont méticuleusement tenus propres par l'oiseau[21]. Condor des Andes femelle adulte croisant au Cañon de Colca (Pérou, région d'Arequipa), en 2010. Le soir, on peut observer des rassemblements d'une vingtaine d’individus encore immatures et d’adultes des deux sexes, en dehors de la période de reproduction, sur leurs perchoirs et sur les corniches rocheuses des profonds canyons des Andes, pour passer la nuit ensemble[1]. L’incubation est assurée par les deux adultes, mais principalement par la femelle[14] ; le mâle néanmoins s'implique fortement dans la reproduction ː on a observé des comportements par lesquels il force la femelle à lui laisser la place pour prendre la relève et couver à son tour, la chassant même parfois hors du nid avant comme après l'éclosion ; il est fréquent aussi que les mâles nourrissent le poussin plus souvent que la femelle (toujours par régurgitation)[2]. 2007. De plus, exposer largement ses ailes et ses plumes au soleil lui permet de limiter la prolifération des parasites. Si l’œuf ou le poussin sont perdus, un autre œuf vient le remplacer rapidement. Néanmoins, ce diamètre est en rapport étroit avec l’âge de l’animal. D'ailleurs ses territoires sont généralement non boisés et rocheux, en raison des altitudes qu'il affectionne, et parce que le climat peut y être semi-désertique, et aussi parce que les étendues dégagées facilitent la recherche des carcasses[2]. Descrición facilitada pola Asociación de Xenealoxía, Heráldica e Nobiliaria de Galicia. Les Incas, en effet, donnaient à leurs cités la forme de leurs animaux sacrés[59]. Les éleveurs et les chercheurs exploitent parfois ce comportement pour doubler le taux de reproduction et réhabiliter autant que possible la démographie de l'espèce, en capturant le premier œuf pour le couver et l'élever artificiellement, laissant aux parents le soin d'élever le second œuf[29]. Cette technique exploite le fait que le condor utilise un vol plané plutôt qu'un vol battu. ll y a traditionnellement deux variétés de lamas : le Q’ara (pelée) et le Ch’aqu (laineuse). Cette espèce est décrite par le naturaliste suédois Carl von Linné en 1758 dans la dixième édition de Systema Naturae[47] sous son nom binominal actuel. Ces caractéristiques reproductives sont communes à tous les camélidés des Andes. Le nid, assez sommaire, consiste en quelques brindilles posées à même le sol tout autour de l’œuf, dans un creux de rocher ou une niche inaccessibles à flanc de paroi. Il lui arrive —rarement et s’il y est contraint par le manque de carcasses—, de s'attaquer à une proie vivante mais seulement si elle est jeune, malade et de taille moyenne[1] ou bien plutôt de petite taille comme des souris, des marmottes, des petits oiseaux, des lapins, des insectes, des lézards[2]. Mais le plus souvent, le survivant se met en quête d'un autre conjoint ; néanmoins, comme l'observe Michel Raymond dans le même article, plus la monogamie qui règne dans une espèce est stricte (comme c'est le cas chez le condor), plus le mâle ou la femelle qui voudrait adopter une autre stratégie (ou bien se "remarier") aura du mal, puisque tous les partenaires sont déjà pris, et les cartes non rebattues à chaque saison des amours[31]. Non se coñece expediente de aprobación . Sur ces zones andines il vit de 3 000 jusqu'à plus de 5 500 m d'altitude[2]. Apparemment, il appartient à un animal appelé vigogne, qui est un lama originaire des Andes. Commercialement, la fibre la plus fine que l’on peut trouver au Pérou est celle qu’on appelle « laine de bébé d’alpaga », qui est une fibre très douce et fine. Plus récemment, les autorités les ont maintenu dans l'ordre des Falconiformes avec les vautours de l'Ancien Monde[50] ou les ont placés dans l'ordre des Accipitriformes. Les femelles atteignent la puberté à l’âge d’un an, mais s’accouplent à l’âge de deux ans. Por lo visto, pertenece a un animal llamado vicuña, que es como encontrar un lama en Los Andes. « L'activité des grands condors pour ouvrir la carcasse semble déclencher un véritable "festin frénétique" chez les petits charognards, durant lequel toute hiérarchie et toutes relations habituelles de dominance sont temporairement suspendues[33],[34] ». Le terme vultur ou voltur est un mot latin qui signifie « vautour » ; quant à gryphus, il vient du mot grec ancien γρυπός (grupós) qui signifie « nez crochu » mais la comparaison à un « bec en forme de crosse » lui correspond mieux. Il peut par exemple les écarter, car elles présentent une émargination[N 2] importante comme celles des aigles, ou même les orienter individuellement (verticalement/horizontalement/en biais) pour réduire (lors d'un battement vers le haut par exemple) ou augmenter au choix la résistance de l'air, et gérer finement, de manière différenciée et optimale, la portance. Le lama Ses pattes, son cou et sa tête ont une forme allongée et il peut atteindre 1,90 mètres de la tête jusqu’aux sabots. Il était considéré par eux comme un messager de transcendance, ainsi que nous l'avons vu, grâce à la hauteur exceptionnelle de son vol. Un mois après avoir mis bas, la femelle est prête pour la fécondation. Il est obligé de se poser plusieurs fois, ce qui laisse aux chasseurs du temps pour approcher. Sur les côtes du Pacifique, notamment celles de Patagonie, son alimentation est complétée par des charognes de phoques et de poissons mais aussi d'œufs d'oiseaux de mer, cétacés échoués, grands oiseaux de mer morts, etc. Les doigts sont comparativement droits, les pieds posés à plat sur le sol, et les griffes des serres émoussées par l'usure de la marche ː de fait les pieds du condor sont plutôt adaptés à la marche sur les rochers. Alors, interrogé par Birdlife, Sergio Lambertucci, directeur du Groupe de recherches en biologie de la conservation ("Group of Researchers in Conservation Biology GRINBIC, from the Argentine Research Council, INIBIOMA-CONICET"), déclare même que « les Condors des Andes ne peuvent survivre à ces taux de mortalité ; l'usage du poison doit absolument être arrêté, si nous voulons continuer à contempler les condors survolant les cimes andines[36] ». On a même observé qu'il est parfois fidèle par-delà la mort ː si l'un des deux partenaires meurt, l'autre maintient son "veuvage" et ne s'accouple plus. En général, l’alpaga a une meilleure fibre et plus abondante que celle du lama. Généralement, les péruviens utilise le lama pour transporter de grosses charges (40 – 60 kg). Après plusieurs jours de guet, le condor est attiré par la carcasse, et approche. Ces manœuvres sont cependant totalement impossibles pour cet animal incapable de transporter quoi que ce soit, à cause de la morphologie de ses pattes, dont le "pouce" est trop haut comme on l'a vu[4].