». Les autres îles sont majoritairement des atolls, quelques-unes sont volcaniques et d'autres d'origine continentale, généralement les plus grandes. L'ampleur des traversées, parfois sur des milliers de kilomètres, a étonné les premiers observateurs européens[45]. Cependant, les populations lapita de Wallis, Futuna, Tonga et Samoa se sont progressivement distinguées de celles présentes à Fidji. Les preuves fossiles donnent à penser que les dingos sont arrivés en Australie il y a environ 4 000 à 5 000 ans, et se sont étendus à toutes les parties du continent australien et de ses îles, à l'exception de la Tasmanie[39]. Ainsi, des analyses génétiques ont pu montrer que ceux qu'on appelle « Polynésiens » avaient certes une origine asiatique, mais aussi partiellement mélanésienne. Toutefois, ce mythe fut également revendiqué par les Maori eux-mêmes au travers du mouvement syncrétique Te Nakahi dont les leaders tel que Papahurihia plus tard connu sous le nom de Te Atua Wera ou encore Wero se disaient descendre de Moïse. C'était des populations de chasseurs-cueilleurs apparemment peu nombreuses. (...) Les Māori sont-ils descendants d’une des tribus perdues d’Israël[60]? Tout au long de ce parcours, les populations de la première et surtout de la seconde vague de peuplement se sont assez largement métissées, tant sur le plan culturel que génétique. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Finalement, l'expansion géographique assez large des types d'embarcations sus-cités, de l'archipel Malais à la Polynésie, et de la Micronésie à la Mélanésie, laisse entendre que les types d'embarcation découverts par les Occidentaux sont assez anciens, même si leur apparition exacte ne peut être précisée. Pour trouver une île, la navigation au hasard est largement insuffisante. Dans les années 1950, un jeune doctorant norvégien, Thor Heyerdahl, postule une origine amérindienne des Polynésiens[65]. La distinction nette entre Mélanésiens et Polynésiens, fondée sur la couleur de la peau et un degré de culture différencié a longtemps été une constante des recherches scientifiques du XIXe et du XXe siècle. Au niveau le plus fondamental, ces langues sont aujourd'hui divisées en deux groupes : les langues de Taïwan, et les langues malayo-polynésiennes. H. Voris, H. Simpson et C. Simpson, 2000 et 2006, Ingman et Gyllesten donnent en 2003, à la suite de l'analyse de l', huit mille ans pour la rupture entre l'Australie et la Nouvelle-Guinée pour Georgi Hudjashov, Toomas Kivisild et al. L'une des premières explications données pour expliquer le peuplement de l'Océanie fut celle de l'existence d'un continent englouti, la « Pacifide », pendant mythique de l'Atlantide. Au sein des langues océaniennes, ont compte cinq groupes principaux[27] : Ces répartitions montrent que les regroupements linguistiques sont loin de correspondre aux subdivisions traditionnelles de l'Océanie austronésienne : Micronésie, Mélanésie et Polynésie. À partir du Sunda, des migrations se sont produites à travers la Wallacea au cours du Pléistocène supérieur, quand le niveau de la mer était bien plus bas qu'aujourd'hui. Les îles les plus anciennement peuplées (Philippines et Insulinde) ont abondamment participé à des échanges commerciaux incluant depuis le Moyen Âge, voire depuis l'Antiquité[51], l'Inde, le Moyen-Orient ou la Chine, mais ces archipels ne font pas partie de l'Océanie au sens strict. Il était pour ces voyageurs plus simple de suivre les vents dominants qui dans cette zone soufflent d’est en ouest, que d’aller à leur encontre comme doivent le faire des navigateurs venant d’, Un certain nombre de données archéologiques semblent également lui donner à première vue raison. En 2007, des archéologues ont aussi trouvé sur la façade pacifique de l'Amérique du Sud (au Chili) des ossements de poulets antérieurs à l'arrivée des Européens, ossements dont l'analyse génétique montrerait nettement la parenté avec les lignées de poulets polynésiennes. Il a aussi été un mouvement d'animaux et surtout de plantes, apportés par les colons, plus ou moins volontairement. Elle fut donc lente et effectivement freinée par le régime des vents. aspect physique d'une personne - English translation – Linguee Contextual translation of "aspect physique" from Arabic into French. En Polynésie même, « la tradition des voyages interinsulaires [en fait au-delà des archipels] était, semble-t-il, perdue au temps de Cook [fin XVIIIe siècle] ; mais les connaissances géographiques exprimées alors par un prêtre des îles de la Société prouvent que leur souvenir était encore vivant. Un grand nombre de langues océaniennes témoignent en effet de ce savoir ancien. dans «, Rolett, Barry, Jiao, Tianlong & Lin, Gongwu (2002). Ceci est en accord avec l'hypothèse selon laquelle ils sont des descendants [partiels] des premiers agriculteurs et locuteurs austronésiens, qui ont apporté tant leur langue que leur technologie à la partie sud de la péninsule [malaise] il y a environ 4 000 ans, et se sont mélangés avec la population autochtone[6] ». Beaucoup d'îles du Pacifique, très isolées, avaient une faune et une flore peu diversifiées. Ces dernières vont des Philippines à Madagascar, de la Malaisie à l'île de Pâques, et regroupent la quasi-totalité des langues austronésiennes recensées. Les îles de la Société n'ont été atteintes que vers 300 après Jésus-Christ, et ont servi de zone de dispersion. Jean-Christophe Galipaud et Ian Lilley (sous la direction de). Contextos de la comunicacion. On la retrouve par exemple chez le révérend Richard Taylor dans un ouvrage intitulé Te Ika a Maui, or New Zealand and its Inhabitants (1855), ou encore chez le Britannique Godfrey Charles Mundy, qui séjourna quelques mois en Nouvelle-Zélande dans les années 1840. En raison de l'éclatement linguistique à l'ouest (Mariannes et Carolines) et de la relative homogénéité à l'est (Gilbert et Marshall), rien ne permet de trancher avec certitude sur un peuplement homogène, d'autant que la découverte des grottes marines de Nanumaga (Tuvalu, dans une zone traditionnellement attribuée à la Micronésie mais désormais peuplée de Polynésiens) semble faire remonter l'occupation humaine à une période fort antérieure. 1950 PAR PATRICK O'REILLY. Gratis Vokabeltrainer, Verbtabellen, Aussprachefunktion. Bitte einen ganzen Satz oder mehr zum besseren Verständnis. Géographie Physique Et Politique de l'Afrique, de l'Asie, de l'Océanie Et de l'Amérique: classe de 5e (Histoire) | Perigot-C | ISBN: 9782329257778 | Kostenloser Versand für alle Bücher mit Versand und Verkauf duch Amazon. Vers cette époque, des liens commerciaux se tissent entre la « Micronésie centrale (Chuuk, Kosrae et Pohnpei, autrefois Ponape, aux îles Carolines)[14] » et les marins du Vanuatu (Mélanésie), liens qui dureront jusqu'à l'époque moderne. Les îles les plus excentrées, comme la Nouvelle-Zélande ou l'île de Pâques, ne semblent pas avoir notablement participé à des réseaux commerciaux après leurs colonisations. Pour cette localisation « cabotière » les navigateurs usaient d'une gamme variée de repères. « Bien que les voiles aient été employées par les navigateurs māori, pagayer était la méthode la plus commune[41] ». La Mélanésie semble néanmoins assez clairement la matrice des langues océaniennes. Les chercheurs se sont interrogés sur les raisons qui pouvaient pousser ces populations à s'enfoncer à partir de la Mélanésie toujours plus loin vers l'est, alors même que vents et courants dominants leur étaient contraires. La première est la position du soleil, laquelle permet de repérer les points cardinaux : le soleil se lève à l'est, se couche à l'ouest et se trouve au sud à midi (si on se trouve dans l'hémisphère nord), ou au nord (si on se trouve dans l'hémisphère sud). Le chien, le porc furent amenés par les premiers Polynésiens au cours de leurs migrations avec, dans le fond de leurs pirogues, le rat »[56]. La femelle mesure entre 2m50 et 2m70 ; quant à la taille du mâle, elle varie de 2m90 à 3m20. OCÉANIE - Géologie Écrit par Michel RABINOVITCH • 11 313 mots • 2 médias Les limites géologiques de l'Océanie sont marquées par des zones de subduction qui se traduisent morphologiquement par les profondes fosses des Tonga-Kermadec, des Mariannes, du Japon et des Kouriles, à l'ouest, par la fosse des Aléoutiennes, au nord, par la côte nord-américaine et la fosse du … Des hypothèses, peu développées à ce jour par la recherche scientifique du fait de l'absence de traces archéologiques et de données linguistiques probantes, évoquent la possibilité de vagues intermédiaires. Cette dispersion s'est faite vers le nord (îles Hawaii atteintes vers 500), vers l'est (île de Pâques atteinte vers 900) et vers le sud (la Nouvelle-Zélande atteinte vers 1100). D'après Patrick Kirch et Roger Green, les lapita présents à Samoa, Tonga, Wallis et Futuna se sont différenciés de leurs voisins fidjiens, développant une langue propre, le proto-polynésien, ancêtre de toutes les langues polynésiennes. Les recherches génétiques actuelles confirment d'ailleurs une origine génétique similaire[8]. Ainsi, « le pouvoir de la monarchie de Tonga a atteint son apogée au XIIIe siècle. Les premières migrations d'Homo sapiens vers le Sunda et la Wallacea sont mal connues et remonteraient à au moins 60 000 ans[6],[7]. La situation est différente pour la partie orientale de la Micronésie, pour laquelle l'origine semble davantage venir des populations austronésiennes Lapita, venues du sud des Salomon ou du nord Vanuatu. C'est ainsi que le dingo, introduit en Australie il y a 3 500 à 4 000 ans, a eu un impact semble-t-il néfaste à certains animaux australiens (comme ses concurrents potentiels, le thylacine (loup marsupial)[Note 4] et le diable de Tasmanie), qu'il aurait contribué à faire régresser, voire disparaître. Les traits du visage de nombreux Māori ont une forte ressemblance avec ceux de l’ancienne race, le même œil exorbité et brillant, le même nez à la fois grossier et aquilin, et la même bouche fine et sensuelle. Le peuplement préhistorique de l'Océanie s'est fait à travers deux grands mouvements d'expansion. L’une des interrogations concernant les poteries Lapita est cependant leur quasi-absence en Polynésie orientale, puisque l'archéologie n'a pu jusqu'à aujourd'hui en découvrir que quelques tessons aux îles Marquises[25]. Le schéma général des migrations austronésiennes vers la Polynésie semble donc aujourd'hui assez solide : une migration vers la Mélanésie et les côtes de Nouvelle-Guinée, où les populations d'origines asiatiques et mélanésiennes/papoues se mélangent et s'acculturent, puis une migration de groupes restés d'apparence plus asiatique vers l'est et la Polynésie. C'est à partir de ce noyau que s'est semble-t-il identifié le groupe fidjien. L'Océanie est un ensemble géographique dont les frontières sont discutées, mais qui regroupe généralement l'Australie, la Nouvelle-Guinée, la Mélanésie, la Micronésie et la Polynésie[Note 1]. L'utilisation du balsa pour de tels voyages n'est pas sans risque (L'Expédition du Kon Tiki, chapitre IV, « les troncs s'imprègnent d'eau »). J.-C., vers la Nouvelle-Guinée et la Mélanésie, puis vers les îles de l'Océanie lointaine. L'Homme de Florès, présent sur l'île de Florès, en Indonésie, depuis au moins 700 000 ans avant le présent (AP)[1], n'est pas connu en dehors de Florès. Après 1926, le colonel James Churchward la popularise sous une forme et un nom différents dans un ouvrage intitulé Le Continent perdu de Mu[58], dans lequel ce militaire excentrique tente même de cartographier ce continent imaginaire qu'il a affublé d'un nom polynésien : Mu Ra Roa (mu : variété de poisson ; ra : déictique qui exprime l'éloignement dans le temps ; roa : grand). L'aspect physique de ces démons inspira la peur et la terreur au cœur de la bataille ayant alors lieu entre La Ligue et l'Empire. Le fait de savoir si ce type de poteries a directement été amené par des immigrants (et donc développé initialement en dehors de la zone Lapita) ou s'il a été développé sur place reste par contre un sujet de débats entre experts, quelques auteurs défendant même une origine totalement ou partiellement non austronésienne, au sein des cultures pré-austronésiennes de Mélanésie[23]. Selon cette étude, aujourd'hui remise en cause[35], « les ancêtres des Polynésiens étaient originaires d'Asie / Taïwan, mais ils n'ont pas traversé rapidement la Mélanésie ; plutôt, ils se sont beaucoup mélangés avec les Mélanésiens, laissant derrière eux leurs gènes [chez les Mélanésiens], et incorporant beaucoup de gènes mélanésiens avant de coloniser le Pacifique[36] ». Contextual translation of "l'aspect physique et la personnalite" into English. Le père Otto Meyer est le premier à découvrir ces poteries en 1909 sur l'île de Watom, dans l'archipel Bismarck (actuellement en Papouasie-Nouvelle-Guinée). Il est donc aujourd'hui plutôt supposé que les traces de contacts préhistoriques ont été laissées par des navigateurs polynésiens en Amérique du Sud, et non par des Sud-américains en Océanie. C'est dans cette région, et sur les côtes néo-guinéennes qui lui sont proches, que se trouvent le plus grand nombre de langues et de groupes linguistiques, diversification qui semble un bon marqueur de l'ancienneté des locuteurs du malayo-polynésien dans cette zone. Elle est l’œuvre d’Abraham Fornander, qui postule l’origine indo-européenne des Polynésiens. Les îles plus centrales ont participé à des réseaux locaux (au sein des archipels) ou plus généraux (entre les archipels), dont témoignent les traces archéologiques. La même année 1885 paraît un autre ouvrage intitulé Aryan Maori[62] dans lequel l'auteur Edouard Tregear se veut encore plus précis dans la démonstration. Le peuplement de l'Océanie n'a pas seulement été un mouvement humain. Ils ont également amené de nombreuses plantes et animaux. C'est sans doute ce deuxième type, plus solide, qui était utilisé pour les voyages océaniques, mais ces vaisseaux ont cessé d'être utilisés à l'arrivée des Occidentaux, et sont relativement mal connus dans leurs détails de construction. La dernière modification de cette page a été faite le 23 février 2015 à 15:29. On ne connait pas de traces d'espèces humaines archaïques qui auraient su dépasser la Wallacea pour s'implanter dans le Sahul (Australie et Nouvelle-Guinée), avant l'arrivée en Australie des premiers Homo sapiens. Un peuplement d'île bien plus ancien est certes connu vers l'île de Florès mais sur une distance maritime bien plus réduite. Ainsi, dans l'échantillon recueilli des 400 Polynésiens, 65,8 % des chromosomes Y (masculins) sont mélanésiens, 28,3 % sont d'origine asiatique et 5,9 % sont indéterminés par l'étude. 4e édition (Histoire) | Périgot, Charles | ISBN: 9782329376929 | Kostenloser Versand für alle Bücher mit Versand und Verkauf duch Amazon. Ces populations austronésiennes qui s’installent en Océanie ne sont pas que des agriculteurs et des navigateurs, ce sont aussi des potiers. À l'extrême-est, au-delà de l'île de Pâques, il est aujourd'hui admis que les Polynésiens ont atteint l'Amérique du Sud[réf. nécessaire]. Les études génétiques semblent démontrer que « les Fidji ont joué un rôle crucial dans l'histoire de la Polynésie : les humains ont probablement d'abord migré vers les Fidji, et la colonisation ultérieure de la Polynésie [en] provenait probablement[26] ». Au cours de leur avancée vers le sud et l'est, les Austronésiens de la culture Lapita n'ont pas amené que leurs poteries. Malgré leur apparence similaire (peau très noire, cheveux crépus, petite taille), les analyses génétiques des différents groupes négritos montrent un apparentement incertain[6], lequel indiquerait une origine de peuplement très ancienne. Introduites par les hommes au fil de leurs voyages, la grande majorité des plantes pré-européennes sont originaires d'Asie du Sud-Est : l'arbre à pain, le taro, le coco, l'igname (Dioscorea alata), le châtaignier tahitien, le jambosier rouge, le pia[Note 3], la canne à sucre, la banane, la pomme cythère, le pandanus, l'épinard hawaïen, le bancoulier, le taro géant[55]. La nuit, les étoiles sont aussi un précieux repère. Enfin, partis peut-être de Bornéo plus à l'ouest, des Austronésiens parlant des langues grand barito ont atteint il y a 1 500 ans l'île africaine de Madagascar, qui devint ainsi, sur le plan linguistique, la quatrième grande île austronésienne. Mélangeant des préceptes de l’Ancien Testament (respect du Chabbat juif[61]) et des rites ancestraux māori, ses adeptes voyaient dans cette filiation aux Hurai (Juifs en māori), l’affirmation d’une identité mise à mal par les missions. Toutefois, des analyses génétiques plus récentes ont remis en cause cette hypothèse, et réhabilité celle dite du "train rapide", élaborée dès 1985 par l'archéologue Peter Bellwood, selon laquelle les populations originaires d'Asie et formant la culture Lapita auraient directement colonisé ces espaces, sans véritable métissage préalable avec les Mélanésiens (aujourd'hui notamment la Papouasie-Nouvelle Guinée)[35]. On connaît mieux les techniques de navigations des Austronésiens, car celles-ci étaient encore largement utilisées à l'arrivée des Occidentaux. La remontée du vent était donc parfaitement possible, quoique ralentie par la nécessité de naviguer par vents de travers. Ils sont les premiers à atteindre la Micronésie et la Polynésie. A national reference book containing information on matters Australian from authoritative sources for all members of the community [Sydney, Vicrete Investments, 1948]. En effet, le peuplement du Sahul et des îles de la Nouvelle-Guinée s'est fait en traversant des mers, comme la Wallacea[11],[14]. « C'est à la même époque que furent franchies les quelques dizaines de kilomètres qui séparent l'archipel Bismarck du Sahul : la Nouvelle-Bretagne, la Nouvelle-Irlande furent atteintes puis, à cent soixante kilomètres de là, l'île de Buka au nord de l'archipel des Salomon : un véritable exploit vieux de 28 000 ans. C'est la raison pour laquelle certains chercheurs ont évoqué l’idée que les habitants de l'Océanie éloignée ne seraient pas passés (ou alors sans y être restés longtemps) par ce qu'on appelle traditionnellement la Mélanésie, mais auraient migré plus au nord, par les Philippines et la Micronésie. Entre le Sunda et le Sahul se trouvait un archipel que les géographes nomment Wallacea, la partie est de l'Indonésie. Ainsi en rarotongien, raro désigne un vent qui souffle d'est en ouest (les alizés), tonga, un vent du nord, tonga opue un vent de direction sud-sud-est, et tokerau, un vent de direction nord-ouest. Cook, lors de son premier voyage en 1769, prit à son bord Tupaia, un prêtre de Raiatea (îles Sous-le-Vent). Show full summary Hide full summary Similar. Ce sont, semble-t-il, les grands catamarans, formés de deux grandes pirogues solidaires, qui ont été le moyen de navigation hauturier dominant des Austronésiens, du moins aux périodes historiques. Seules quelques îles se distinguent par leur grande superficie : ce sont la Nouvelle-Guinée, l'île du Nord, l'île du Sud, la Tasmanie et l'Australie, cette dernière étant parfois considérée comme étant une masse continentale. Non seulement ces langues débordent sur les côtes de Nouvelle-Guinée, mais elles traversent ces ensembles, certaines langues de Mélanésie (les exclaves polynésiennes) appartenant au groupe des langues polynésiennes. ), Voyages d'exploration, voyages de commerce et empires, Peuplement de l'Océanie, faunes et flores, il est aujourd'hui admis que les Polynésiens ont atteint l'. A peine à mi-chemin, le balsa était tellement saturé d'eau qu'un morceau, détaché par l'équipage d'une partie immergée, coulait. Les catamarans semblent avoir été de deux types : des pirogues simples accolées par paire temporairement, et des catamarans permanents, plus solidement liés[47]. Vers 1 500 av. Vanessa Ramos7883. 4 TAILLE: je suis petit/e - grand/e - moyenne. En 2011, Pedro Soares et son équipe ont ainsi publié un article de génétique des populations indiquant que le lignage féminin (ADN mitochondrial) des Polynésiens montrait des motifs sud-asiatiques spécifiques remontant à 8 000 ans (avant une phase de dispersion à partir des Îles Bismarck il y a 6 000 ans), soit avant l'arrivée des cultures archéologiques identifiées comme austronésiennes en Mélanésie. La tradition orale maorie évoque ainsi une flotte de 13 grandes pirogues doubles à l'origine du peuplement de la Nouvelle-Zélande[48]. Par contre, sur la bordure nord de l'Australie, les langues des indigènes du détroit de Torrès (certaines îles sont de langues papoues, d'autres sont de langues aborigènes) ont un vocabulaire austronésien[37] indiquant des contacts anciens. En se basant sur l'archéologie, l'ethnologie et la linguistique, Patrick Kirch et Robert Green (2001)[33] concluent que ces îles ont formé la « société polynésienne ancestrale »[40] : pendant environ sept siècles, au 1er millénaire av. Best n'écarte cependant pas d'autres traditions qui parlent de traversées océaniques à bord de pirogues simples, où de pirogues à balanciers[48]. Ancienne affiche scolaire géographiqueOcéanie physique / politique Dimensions : 90 x 75 cm La carte est en très bon état, malgré des petites déchirures et taches. Tregear souhaite démontrer une origine commune entre les colons britanniques et les populations maori. Elle amène des agriculteurs et navigateurs venus de Taïwan et parlant des langues austronésiennes à peupler l'Insulinde, c'est-à-dire les Philippines, la Malaisie, et l'Indonésie. La culture du riz commence à régresser dans certaines zones au profit de nouvelles plantes tropicales, et le riz sera d'ailleurs peu diffusé dans le Pacifique, à l'exception des îles Mariannes, au nord de la Micronésie[20]. En jouant sur ces indications diversifiées, les navigateurs néolithiques austronésiens ont ainsi pu réussir l'approche des terres recherchées, après des jours ou des semaines de navigations hauturières. Cette exception atteste que de façon ancienne (avant même l'an mil), les navigateurs polynésiens ont touché l'Amérique du Sud et en ont ramené la patate douce. 1. en ne prenant en compte qu'une petite partie, qu'un aspect accessoire dont on exagère l'importance, au point de négliger l'ensemble 2. avec des vues étriquées, un esprit étroit Depuis les iles orientales de l'Indonésie, ces navigateurs austronésiens se dirigent, à partir de 1 500 ans av. Les ancêtres des Papous de Nouvelle-Guinée, tout au moins ceux des hautes terres, mettent en place un système d’horticulture complexe dont les premières traces remontent à 9 000 ans, soit à une date tout juste postérieure à celles retrouvées en Mésopotamie et que l’on désigne généralement comme les plus anciennes. Les morses sont de couleur brune, foncée et leur peau est lisse.