Les précipitations sont très abondantes sur l'ensemble du massif du Jura, avec rarement moins de 1 000 mm par an. La transition du Valanginien à l'Hauterivien se caractérise par un approfondissement de la rampe défini par les marnes d'Hauterive riches en ammonites (formation du Grand Essert) tandis que la pierre jaune de Neuchâtel (Hauterivien) marque une diminution de la profondeur et l'influence des marées. J.-C. (Strabon, Géographie, IV, III, 4) ; Jures et Jura au Ier siècle (Pline l'Ancien, Histoire Naturelle, IV, 31) ; Ἰουράσσος ὄρος « le mont Jurasse » au IIe siècle (Ptolémée, Géographie, II, 10) ; mons Jurassus, Jurum en 859 (M. R. XXIX) ; silvam quae vocatur Juris en 862 (donation de l’empereur) ; montem Juri, montem Jure en 1079 (Cart. Ce sont des calcaires bioclastiques de texture grainstone à packstone accompagnés d'oolites. Les Avant-monts, au nord du Revermont. Vellerat, Rue Roger-Schaffter, La Belle Journée, Courrendlin, District de Delémont, Jura, 2830, Suisse (47.31607 7.36857). Si cette dernière est très faiblement affectée par les déformations et conserve une géométrie tabulaire, la molasse du Jura a été plissée lors de la formation du massif dès le Miocène et est aujourd'hui uniquement préservée dans les plis synclinaux, notamment ceux de la Haute-Chaîne, tandis que les équivalents au sommet des anticlinaux ont été érodés. Durant le Quaternaire (-1,8 Ma à aujourd'hui), le Jura fut recouvert à plusieurs reprises par des glaciers lors de périodes glaciaires. La partie inférieure du Muschelkalk correspond à la formation de Kaiseraugst[33]. La Petite Montagne, région d’altitude moyenne au relief très plissé borde le Bugey au nord. Le massif se divise en plusieurs régions : 1. Vers le nord-est, il disparaît permettant le contact de la formation de Narlay sur la formation de Vallorbe. Ces dernières, autrefois dénommées bolus par les anciens auteurs[65],[68],[70], présentent une couleur ocre, rougeâtre ou violacées lorsqu'elles contiennent des concrétions ou pisolithes d'hydroxyde de fer (bohnerz) et sont décrites comme des latérites, voire prennent une teinte gris verdâtre ou bleutée en présence de pyrite notamment. Ce dépôt ne se fait pas uniquement sur les couches d'âge éocène, d'extension limitée, mais plus généralement sur un substratum mésozoïque avec lequel la molasse présente une discordance angulaire suite à la déformation flexurale de la lithosphère européenne. La nature du matériel détritique, notamment argileux, dépend des unités affectées : argile à silex sur le Crétacé supérieur de la Bresse, épaisse série argilo-ferrugineuse sur le Jurassique supérieur dans le Jura septentrional, et quartzite et grès glauconieux sur les calcaires urgoniens du Salève[68]. Sa production décline avec le déclenchement de la Première Guerre mondiale et ne reprendra qu'après la Seconde Guerre mondiale. Il inclut des affleurements découverts en 1996 près de Moutier et de Corcelles (canton de Berne) puis dans le canton du Jura vers Frinvillier en 2000[44], à Glovelier et dernièrement le long de l'autroroute A16 Transjurane lors d'une prospection archéologique vers Courtedoux en 2002[45],[46],[47]. Les faciès de plages, de lagons et de récifs ont permis d'établir que les conditions et les paysages dans la région à cette époque étaient similaires à celles que l'on connaît aujourd'hui aux Bahamas et aux États fédérés de Micronésie. Lui-même serait issu du gaulois *jor, *jore qui signifierait « hauteur boisée » et qui a également donné son nom aux joux, vastes forêts de montagne, car ce massif en est recouvert depuis très longtemps,[2],[4],[5]. Le faisceau des Avant-Monts est une structure fortement fracturée de 4 à 6 km de large, d'une trentaine de long et d'une orientation générale NE-SO. Étudié depuis le XVIIIe siècle, le massif du Jura est rapidement devenu un modèle d'étude des massifs calcaires. Ces derniers sont par ailleurs chevauchants sur les couvertures sédimentaires de l'avant-pays européen, non décollées et déformées par l'orogenèse alpine, et notamment sur le graben de la Bresse. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Outre ces différentes courses sportives, il est possible à tout un chacun de traverser le massif du Jura à pied, à VTT et à vélo ou, quand il est enneigé, à ski ou en raquettes grâce aux sentiers de la Grande traversée du Jura (GTJ) qui offre, depuis 2006, une possibilité de découvrir les montagnes du Jura à raquettes sur environ 100 kilomètres entre Mouthe, dans le Doubs, et Giron, dans l'Ain. Elle est constituée de grès bigarrés (gris, vert et rouge) d'origine fluviatile à marine peu profonde comme le démontrent les stratifications entrecroisées (en). Ces bassins, d'orientation NE-SO, se sont formés lors de phases de relaxation post-orogéniques et présentent une sédimentation à dominante fluviatile riche en débris végétaux et matière organique[a 22]. Dans le massif jurassien, l'essentiel du raccourcissement est concentré dans la haute chaîne et explique notamment son élévation très importante. Le hiatus sédimentaire, apparu au Crétacé supérieur, se poursuit durant la majeure partie du Paléogène jusqu'aux grès sidérolithiques[61],[62],[63],[64],[65] de l'Éocène moyen à supérieur. L’évêché, établi à Saint-Claude, fait partie de la province ecclésiastique de Besançon. Cliquer dessus pour ouvrir la fiche rando correspondante. Bien que non inclus d'un point de vue géographique dans le massif du Jura, les chaînons du Salève, de la montagne de la Mandallaz et de la montagne d'Âge appartiennent tous à la même unité géologique que le Jura. Ces décrochements sont orientés NO-SE dans la partie méridionale du massif, NNO-SSE à N-S dans le Jura central et NNE-SSW dans le Jura oriental. En France, avec les industries de l'horlogerie, la fabrication de pipes à Saint-Claude, la lunetterie, l'artisanat du bois et notamment la fabrication de jouets en bois à Moirans-en-Montagne, le massif du Jura tente avec un certain succès de se spécialiser depuis plusieurs années dans des niches de haut de gamme[réf. Ce sont l'épaisseur de la série, la présence de niveaux marneux intercalés et la structure en bancs des calcaires qui ont permis le plissement. De plus, il apparaît que les plis droits et réguliers, qui étaient la référence du relief jurassien, sont en réalité minoritaires et principalement concentrés dans le Jura externe septentrional et occidental (régions de Delémont, de Clerval, le Revermont…). Ces plateaux sont incisés à certains endroits par des reculées creusées par les rivières[a 4]. Les plaines alluviales sont le milieu où évolue le tracé des rivières. Les plus complexes sont les vallées de la Loue[note 10] et du Lison. Le Jura dépend de la cour d’appel et de l’académie de Besançon il appartient à la région militaire Nord-Est de Metz. Le faisceau de Syam sépare le plateau de Champagnole (ouest) du plateau de Levier-Nozeroy (est). Les reculées internes furent formées lors du soulèvement progressif du Jura grâce aux failles formées qui sont les « guides » des reculées. Cependant, l'érosion a été hétérogène, car elle prend en compte le relief et la nature des roches qui rendent l'érosion différentielle selon les endroits. On distingue tout d'abord des plateaux faillés (plateau de la Haute-Saône et Jura souabe) qui prolongent localement les unités externes du Jura, mais qui ne participent pas à la courbure de la chaîne. Cette eau érode le sommet du calcaire et élargit les fissures, ce qui donne naissance à des micro-reliefs typique des reliefs karstiques : les lapiaz ou lapiès. On estime qu'une dizaine de glaciations se sont produites dans le dernier million d'années, mais on ignore si le Jura fut englacé à chaque glaciation, car chaque nouveau glacier efface une grande partie des traces du précédent. L'épaisseur de la couverture sédimentaire atteint entre 3 et 4 km d'épaisseur dans la partie sud-ouest et décroît jusqu'à 800 m vers le nord-est[5],[24]. Le périmètre a été fixé par décret (décret 2004-69 du 16 janvier 2004 relatif à la délimitation des massifs[4]). D'autres gisements, de moindres ampleurs, ont aussi été exploités le long de la rive ouest du lac de Neuchâtel à Saint-Aubin et Sauges[102]. Avant l'arrivée de la faille, nous sommes en présence d'une couverture calcaire du Jurassique avec un soubassement marneux. Durant la période du Quaternaire, des formations glaciaires se sont mises en place dans la région lors des grandes glaciations. Dès lors, l'érosion accomplit son travail sur un relief qui se plisse suite à des poussées d'origine alpine. Leur occurrence sous la forme du Salève, de la montagne de la Mandallaz et de la montagne d'Âge démontrent qu'elles s'étendent sous le bassin d'avant-pays nord alpin[note 3] et se poursuivent jusqu'au plan de chevauchement des massifs cristallins externes, et donc sous les massifs subalpins[6],[7]. Par analogie avec leur équivalent de l'Helvétique, les grès sidérolithiques sont contraints entre le Lutétien et le Bartonien d'après les datations de micromammifères et de mollusques[68],[71]. Suite aux études de Bertrand, le modèle tectonique de référence du Jura entre la fin du XIXe siècle et le milieu du XXe siècle est celui d'une chaîne de plis simples autochtones qui se serait formée en une ou deux phases, selon les auteurs ; selon ce modèle, la formation du Jura serait due à une poussée tangentielle créée par la « masse poussante » du front alpin, provenant du sud-est[11]. Le climat semi-aride alterne des saisons arides et humides. 1. L'épaisseur des couches évaporitiques varie par ailleurs au sein même de chaque unité et notamment entre synclinaux (moins épais) et anticlinaux (plus épais). J.-C. (Jules César, De bello gallico, 1, 2) ; Ἐν δὲ τοῖς Σηκοανοῖς ἐστι τὸ ὄρος ὁ Ἰουράσιος, διορίζει δ' Ἐλουηττίους καὶ Σηκοανούς « Le mont Juraise, situé dans le pays des Séquanes, sert de ligne de démarcation entre ce peuple et les Helvètes » au Ier siècle av. La plupart des pistes ont été identifiées dans le nord-est de la Suisse, dans la formation de Reuchenette (Kimméridgien) qui correspond à un environnement d'estran soumis à des émersions ponctuelles durant lesquelles les dinosaures ont laissé leurs empreintes[3],[43]. D'après cette seconde hypothèse, les couches mésozoïques auraient été plissées au nord-ouest du bassin molassique suisse, là où la molasse devenait plus mince, fragilisant ainsi le système. Enfin le toit de la formation est dominée par des argilites rouges. Ce rythme est dû à l'alternance entre période froide et période chaude qui marque le climat du quaternaire. Six reculées sont répertoriées : la reculée de Ney, la reculée de Balerne, la reculée de Chalain, la reculée du Hérisson, la reculée de la Frasnée et la reculée de Clairvaux. Enfin les conditions profondes persistent entre le Cénomanien et le Coniacien avec la mise en place de calcaires pélagiques (formation de Narlay) avant une émersion générale du Jura au cours du Crétacé supérieur. La série stratigraphique des terrains du massif du Jura inclut un socle protérozoïque à paléozoïque sur lequel repose en discordance angulaire une couverture mésozoïque à cénozoïque[a 6]. Ils forment ainsi des ondulations locales qui ne dépassent pas les 100 m[a 3] et enregistrent un très faible raccourcissement, inférieur à 5 kilomètres[26]. Le Jurassique inférieur (Lias) est difficilement visible à l'affleurement, on ne le trouve que dans les dépressions de la Haute-Saône, dans l'anticlinal des Avants-Monts ou dans la zone de chevauchement Jura-Bresse. Culminant à 1 720 m d'altitude au sommet du crêt de la Neige, le massif jurassien est caractérisé par un climat rude de type semi-continental à montagnard, malgré son altitude modeste et sa position géographique. L'origine des cluses est encore discutée, mais beaucoup de géologues s'accordent sur le fait qu'elles résultent d'un enfoncement sur place du cours d'eau déjà présent avant la formation du massif jurassien. nécessaire]. Ce sont des calcaires grainstones, packstones voire wackestones riches en rudistes et accompagnés d'autres formes de bivalves, de foraminifères, d'échinodermes et d'algues dasycladales. Ce sont les marnes qui se sont décollées du socle ancien, favorisant le déplacement des sédiments et le chevauchement sur la Bresse. La version du 3 septembre 2010 de cet article a été reconnue comme «, Historique de l'étude géologique du massif jurassien, De la chaîne hercynienne à la mer épicontinentale, Les reculées du plateau d'Ornans/Valdahon, Structures et paysages de la Haute-Chaîne, Le système alpin inclut l'ensemble des unités géologiques impliquées dans l', Le bassin d'avant pays nord alpin correspond en réalité à un bassin de type. Les secteurs des faisceaux sont constitués d'ondulations topographiques d'une orientation nord-sud : les plis anticlinaux culminent à des altitudes comprises entre 600 et 800 m et les gouttières synclinales évoluent à des altitudes comprises entre 300 et 400 m. La couverture sédimentaire de la Petite Montagne a subi une forte contrainte horizontale venant de l'est, lors de la poussée des Alpes, qui a provoqué un décollement, puis un déplacement et une déformation de cette couverture qui diffère selon les zones. La migration depuis le sud du bassin d'avant-pays nord alpin sur la bordure du domaine du Jura et l'ouverture du graben du Rhin au nord entraine des différences de sédimentation entre les deux versants du bombement jurassien. À l'est du faisceau, se trouvent les corniches calcaires boisées du plateau (vers 550 m d'altitude) et ses reculées. Elle comporte une succession de bancs d'épaisseur décimétrique dont les lithologies varient depuis des argilites, grès aux calcaires oolitiques et bioclastiques. 5,0 sur 5 étoiles 1. Le déplacement gravitaire implique la présence d'une pente sur laquelle se déplaceraient les couvertures du Jura. À la suite de Thurmann, de nombreux géologues tentent d'expliquer la tectonique jurassienne. Format : 32 X 62 cm. Une AOC Bois du Jura reconnaît depuis le 15 mars 2019[20] les qualités particulières des résineux jurassiens, notamment leur résistance mécanique, leur mode de production, d'exploitation et de transformation[21], correspondant à un cahier des charges précis[22]. Le faisceau est le domaine du vignoble jurassien avec une forte densité de population. Il se caractérise par des bancs décimétriques de calcaire rougeâtre présentant de nombreuses stratifications entrecroisées (en) et des stratifications de type hummocky (en) liées à des épisodes de tempête. Il marque le toit de l'Hauterivien et s'étend à travers tout le Barrémien. Les structures amincies de la Haute-Chaîne se prolongent jusqu'au massif de la Chartreuse et au sud du Jura souabe. À l'est, la forte épaisseur des calcaires du Jurassique (plus de 800 m) du plateau de l'Ain (terminal du plateau de Champagnole) encore présente a transmis la poussée sans se transformer (tel le bassin molassique entre Alpes et Jura). Certaines alluvions fluviatiles ne sont pas situées en fond de vallée, mais sur les versants de la vallée, la dominant à une altitude pouvant aller jusqu'à 60 m. Elles se présentent sous forme de terrasses qui se forment par une alternance cyclique de processus sédimentaire, appelé alluvionnement, et de processus érosif, appelé creusement. Elles laissent parfois apparaître les roches du sous-sol qui ne sont pas toujours visibles, masquées par un dépôt de formations meubles, nommées dépôts de versant. Le débat sur la formation du massif est dominé autour de deux hypothèses très différentes : Plusieurs campagnes d'exploration pétrolière par prospection sismique ont été menées entre 1970 et 1988 par plusieurs compagnies entre la France et la Suisse : la BP (secteur A, canton de Neuchâtel), Shell (secteurs B, canton de Vaud et C, nord-est du canton de Vaud à cheval sur la frontière avec la France), la Société anonyme des Hydrocarbures (secteur B) et Shellrex (secteur D, département du Jura)[5]. Des marnes silteuses, des quartzites d'origine fluviatile, des grès riches en grains carbonatés montrent une grande diversité de paléoenvironnements depuis des zones d'estuaire jusqu'à des milieux marins peu profonds où dominent calcaires et dolomies fossilifères. Le Jura subit donc de nombreuses précipitations, l’hiver elles sont majoritairement sous forme de neige au-dessus de 800 mètres d'altitude. L'industrie des machines est très présente dans le Jura bernois et le canton du Jura. L'irrégularité des sols du plateau rend certains endroits fertiles tandis que d'autres sont laissés en friche pour la forêt ou utilisés en pâturages. Les deux plus importants réseaux sont le Verneau souterrain d'une longueur de 33 kilomètres dans le département du Doubs et la Borne aux Cassots avec 15 kilomètres dans le département du Jura[27]. De même, la corrélation entre la région du Jura et le bassin d'avant-pays nord alpin reste également très difficile avec des données limitées. Non loin du Chapeau de Gendarme, un autre chevauchement apparaît : le chevauchement de Saint-Claude. Sa géologie complexe en fait un modèle de référence dans de nombreuses disciplines géologiques et son nom a été à l'origine de la dénomination de la période géologique du Jurassique. de ces couches indique que ces roches se sont déposées dans une mer riche en organismes. Le géologue français conclut ses études en affirmant que le Jura est la région de référence des plis droits et réguliers[10]. Le socle jurassien rassemble d'un point de vue stratigraphique l'ensemble des roches impliqués dans les précédentes orogènes et donc d'âge Protérozoïque à Paléozoïque. Il fut reconnu lors de différentes opérations de forages à travers les départements du Jura et du Doubs et lors d'opérations de prospection entre 1970 et 1988. Des empreintes initialement attribuées à des Iguanodon trouvés à la Plagne près de Bienne s'avèrent être finalement celles de sauropodes de petite taille[3]. Les structures géologiques les plus caractéristiques se situent dans la région de Besançon, d'où le faisceau tire son nom. Cartonné Ces plis associés à des plans de chevauchement de vergence nord-ouest ou sud-est (rétro-chevauchement) présentent un rejet de plus d'un kilomètre. Au Purbeckien, de petits amas de lignite se sont formés dans le Haut-Doubs et la Bresse[41],[42]. La prospérité de ces industries attire de nombreux travailleurs frontaliers français dans les entreprises suisses. Le Bugey la partie la plus au sud du massif. L'assèchement des plateaux jurassiens fut un problème constant pour l'homme depuis son installation. 1. Ils sont couverts, notamment au sud, par la molasse cénozoïque du bassin d'avant-pays nord alpin ou bassin molassique suisse. Un autre affleurement situé à 1 kilomètre[54], suggère que le site serait bien plus étendu. Le froid et les précipitations augmentent avec l'altitude. L'hypothèse gauloise initialement développée dans la Revue celtique[6] a d’abord été reprise dans le glossaire gaulois de Georges Dottin : iura, iuri-, thème de nom de montagne ; lémanique jour « forêt de sapins », moyen gallois ior « chef », peut-être anciennement « sommet »[7]. Elle consiste en une accumulation de bancs d'épaisseur métrique de calcaire bioclastique et oolitique de type grainstone et packstone, de couleur jaune à rougeâtre, qui évolue ensuite vers des calcaires de type packstone et wackestone de même teinte et correspondant à des dépôts de lagon. En France, l'ancienne RN5 mène à Genève en traversant Poligny, Champagnole, Les Rousses, le col de la Faucille et Gex. C'est à cette époque que les sédiments allant former la chaîne du Jura se sont déposés. Les terrains du Crétacé, à dominante calcaire, sont préférentiellement préservés dans les synclinaux[a 13] de la Haute-Chaîne, le Salève et le Vuache où ils peuvent atteindre jusqu'à 200 m d'épaisseur. le massif du Jura tente avec un certain succès de se spécialiser depuis plusieurs années dans des niches de haut de gamme, Geology of the central Jura and the molasse basin : new insight into an evaporite-based foreland fold and thrust belt, Philippe Audra-Responsable d'édition et Pascal Reilé, Association française de karstologie, «, Comité départemental de spéléologie du Jura, Liste des stations de sports d'hiver du Jura, Frontière entre la France et la Suisse#Points de passage ferroviaires, Frontière entre la France et la Suisse#Principaux points de passage routiers, Mouthe, village le plus froid de France : explications, Préhhistoire et Moyen Âge à Pontarlier (Doubs), Centre national de ski nordique et de moyenne montagne - Actualités, Grandes traversées du Jura (GTJ) : la GTJ à cheval, Liste des chalets d'alpage du Jura vaudois, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Massif_du_Jura&oldid=178585516, Article manquant de références depuis janvier 2014, Article manquant de références/Liste complète, Article contenant un appel à traduction en allemand, Article avec une section vide ou incomplète, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Portail:Géographie de la Suisse/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. En raison de la progression vers le nord du front orogénique, la molasse prograde progressivement depuis le domaine helvétique vers le domaine du Jura qu'elle atteint à l'Aquitanien (Miocène) avec le dépôt de la molasse d'eau douce inférieure. En profondeur, l'eau donne naissance à un véritable réseau de galeries, de gouffres et de grottes ; on estime cependant que les réseaux reconnus ne constituent qu'une infime partie des cavités creusées dans la masse calcaire des plateaux[a 39]. Les tourbes et les dépôts lacustres sont des éléments très conservateurs, qui ont permis la conservation de nombreux vestiges au bord des lacs de Clairvaux et de Chalain et qui ont enregistré l'évolution du climat depuis la dernière ère glaciaire, car lors de leur développement, ils capturent les pollens des plantes de la région, permettant de déterminer le climat[a 17].